Le Relais Communautaire de Laval
L’implication et la solidarité des actions clés pour s’adapter aux changement et poursuivre la mission d’amour qui leur est transmise.
Le grand cœur de nos fondatrices
A leur grande surprise, la responsable Pauline Vachon les retourne à Laval en leur disant « impliquez vous à Laval et répondez aux grands besoins de votre milieu » Cette parole devient un envoi en Mission pour débouter le Relais Communautaire.
Une troisième personne, Mme Nicole Gauvin, se montre intéressée à la mise en place de l’organisme et vient porter main forte à nos fondatrices pour la recherche d’un local dans le quartier Pont-Viau.
Nos fondatrices se lancent sur un chemin inconnu.
La recherche de subventions, de partenaires pour mettre en oeuvre le nouveau projet; la mise en place de Conseil d’administration. Il fallait de la persévérance, de la disponibilité, de l’audace, de la confiance et surtout une solidarité de la communauté pour faire naître ce nouvel organisme. Sans la participation des différents partenaires, il aurait été encore plus difficile d’atteindre les objectifs fixés. Les premiers à soutenir ce projet ont été : le Centre de bénévolat (Manon Caron, directrice), Laval au Féminin (marraine du Relais pour l’obtention des subventions), la paroisse St Christophe, la Caisse Populaire St Christophe et l’Urgence Sociale (M. Dupéré).
19 mars 1984 – Ouverture du Relais, nouvel organisme communautaire à Laval
Les fondatrices devenues employées subventionnées par Canada Travail et dix bénévoles voient aux différentes tâches de la cuisine, des achats, d’approvisionnement, de l’administration et de l’entretien pour offrir un service de qualité.
Le repas partagé devient le lieu de la rencontre. Pour mieux répondre à un besoin, pour mieux être une présence signifiante auprès des personnes, on ajoute au menu du midi, le repas chaud complet au prix de 0.75 $
Les fondatrices aiment organiser des fêtes et dès la première année, à la suggestion de la clientèle, on célèbre la magie de Noël en offrant un repas chaud traditionnel et des cadeaux aux bénéficiaires. 170 personnes sont présentes. Tous les membres de la famille sont conviés à ce grand rassemblement.
Le Relais évincé est à la recherche d’un local dans le quartier de Pont-Viau
Les fondatrices sont mises à l’évidence et plus que jamais elles doivent croire au bien fondé du Relais. Malgré la déception, le sentiment de n’être pas reconnu, elles se mettent en route pour sauver le Relais et le défendre.
Une conférence de presse a lieu par le Courrier de Laval « Le Relais évincé est à la recherche d’un local dans le quartier de Pont-Viau ».
Après de nombreuses démarches et plusieurs interventions, la Paroisse St-Julien Emard ouvre ses portes et accueille l’organisme. En 1988, le Relais déménage et s’installe dans ses nouveaux locaux.
Par contre, une des fondatrices, Nicole décède d’un cancer, c’est une grande perte et un moment difficile pour les fondatrices et la clientèle qui vivent ce deuil.
Mme Suzanne Labrie succède à Mme Nicole Gauvin.
Après neuf années, le Relais déménage dans ses nouveaux locaux
C’est un nouveau départ et tous sortent gagnants. L’espace que le Relais occupe maintenant permet d’offrir un meilleur service à la clientèle.
Mme Suzanne Labrie quitte par la suite son poste de directrice et Mme Janette Delisle prend la direction.
Le déménagement, le changement de direction, changement dans le personnel, nouvelle agente de milieu, nouveaux membres du CA. Nouveaux bénévoles vont apporter un regain de vie au Relais.
De nouveaux services sont mis en place, popote roulante, mets cuisinés pour apporter une sécurité alimentaire et l’ouverture de la friperie pour répondre aux besoins vestimentaires.
Des ateliers de croissance personnelle, des ateliers de peinture, de bricolage, des conférences éducatives, ressourcements, groupes d’échanges sont offerts aux membres de la clientèle pour favoriser la prise en charge Tous ces ateliers incitent la personne en situation de vulnérabilité à aller vers une plus grande autonomie.
Le sens de la fête est toujours aussi présent. Des évènements spéciaux pour célébrer ensembles différentes fêtes de l’année sont planifiées tout au long de l’année.
Le Relais est devenu grand, plus de 850 foyers de Laval viennent durant l’année et utilisent les différents services offerts ce qui représente près de 27.000 personnes.
L’implication du C.A., la solidarité de la communauté et les bénévoles permettrent relever le défi
Le Relais existe grâce à la détermination de plusieurs personnes qui ont participé et veillé à la bonne marche des services et des activités. Grâce à l’apport de plusieurs acteurs qui ont par leur implication investie au maintien de cette approche « humaine » qui est toujours associée au Relais.
Une nouvelle équipe prend la relève
En automne 2004, le Relais est reconnu comme centre de jour et bénéficie de nouvelles subventions.
Début janvier 2005 un nouveau coup dur pour le Relais l’inondation de la friperie suite aux intempéries du nouvel an. L’équipe prend son courage et une grosse rénovation est entreprise car le tapis est endommagé et doit être remplacé. Nouvelles recherches de financement pour tout rénover.
Le changement de statut du relais en centre de jour, oblige une grosse restructuration car cela entraine l’élargissement de la clientèle. La nouvelle subvention ouvre les portes du Relais aux sans abris de Laval en leur fournissant une soupe sandwich, un refuge pour la journée et de l’aide vestimentaire.
Au cours des changements, la mission n’a jamais déviée de sa ligne de pensée.
- Accueillir chaleureusement les gens sans travail et les autres personnes défavorisées de Laval et leur offrir un repas substantiel en plus de leur distribuer des denrées alimentaires.
- Leur faire prendre conscience de leurs possibilités, les orienter vers les services déjà existants et les soutenir dans leur démarche.
- Faciliter pour certains le retour aux études et pour d’autres leur intégration au marché du travail en les mettant en contact avec les organismes déjà existants.
- Faire en sorte de travailler d’arrache-pied pour que chacun et chacune découvrent sa propre identité et réalisent jusqu’à quel point l’être humain est bourré de talents qui sommeillent en lui, lesquels ne demandent pas mieux que d’être exploités.
- Venir en aide, aux jeunes défavorisés du quartier.